SON RÔLE
Le Label Rouge est un signe national qui désigne des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité supérieure par rapport aux autres produits similaires habituellement commercialisés. Le Label Rouge est ouvert à tous les produits, quelle que soit leur origine géographique (y compris hors de l’Union Européenne). À toutes les étapes de sa production et de son élaboration, le produit Label Rouge doit répondre aux exigences définies dans un cahier des charges, validé par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO) et homologué par un arrêté interministériel publié au Journal Officiel de la République Française. Pour certaines filières, ce cahier des charges complète des conditions de production communes. Le contrôle du respect de ces exigences et de la traçabilité des produits est assuré par un organisme certificateur indépendant, sur la base d’un plan de contrôle validé par l’INAO. Le suivi du maintien dans le temps de la qualité gustative supérieure est assuré par la réalisation régulière d’analyses sensorielles et de tests organoleptiques qui comparent le produit Label Rouge avec le produit courant.
Le Label Rouge est évidemment et avant tout un engagement, celui de respecter des savoir-faire exigeants pour offrir avec rigueur et constance au consommateur une diversité de produits savoureux, de qualité supérieure.
Il est régi par des conditions particulières de production et de fabrication conformes à un cahier des charges strict. La qualité supérieure des produits Label Rouge est vérifiée régulièrement par différents tests sensoriels réalisés auprès de panels de consommateurs et/ou de jurys d’experts.
SON ORIGINE
Le signe Label Rouge est créé en 1960 par la loi d’orientation agricole pour défendre l’activité économique des exploitants agricoles et les entreprises de transformation. Il résulte d’initiatives d’aviculteurs soucieux de développer un nouveau type d’élevage prenant en compte le rendement, une certaine tradition et apportant une garantie de qualité spécifique au consommateur. Le décret du 13 janvier 1965 fixe le cadre d’homologation de ce label. Très vite, ce signe s’est ensuite développé pour d’autres transformations agroalimentaires, comme le jambon cuit, les farines ou encore le saumon fumé.